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2/11/2008 La PDE - Plombières lès Dijon Désobstruction



Cette fois-ci, vous êtes gatés. C'est normal, Noël approche...
Voici deux comptes rendus vu par Laurent et JLouis. Ils se complètent. Bonne lecture...

Compte rendu vu par JLouis
Présents sur ces 3 jours :
Claude humblot, Vincent Bonin, François Pornet, Laurent garnier, Clément Chaput, JMarc Chaput et Cie ?, JLouis Mérelle

Après une semaine de préparation tard le soir, c'est un WE pluvieux qui nous attendaient. Malgré les rappels, peu de monde ont répondu pour nous rejoindre sur le chantier. Pluie et WE de la Toussaint n'ont peut être pas arrangé les choses.
Dés le jeudi, JLouis commence a installer le matériel. Installation de notre abri sur roulette (la caravane), installation des alimentations électriques, des cables, du treuil principal,...la routine, quoi...


Vendredi 9h
Remise en place de la gaine de ventilation réparée par les soins de Laurent. Pompage des 150 cm d'eau au fond et nettoyage.
Laurent remarque que le sol et les parois sont propres. En effet JLouis est passé 2 semaines auparavant pour passer au jet le sol et les parois de notre mine afin de mieux observer l'aspect de la roche. C'est très beau...
Mise en place du treuil inférieur équipé maintenant de cordelette Dynema beaucoup plus solide à l'usure que celle précédemment installée. Laurent a revu également le chariot, maintenant équipé de poulies avec roulements à billes.
Mise en place et réglage de rail de guidage pour le perfo pneumatique.
En fin de journée JLouis redescent sur Dijon pour aller chercher le compresseur pendant que Laurent et Vincent terminent la pose des rails de guidage.
Photo d'archive "Bivouac Neuvon à la Cathédrale"
le 3 septembre 2005
Bien au chaud sous la couverture de survie

Samedi 9h
Il a plu une grande partie de la nuit et cela continue ce matin. Près de 30 mm d'eau recueillie sur le pluviomètre de JLouis durant le WE.
JLouis arrive sur le chantier avec le compresseur pendant que Laurent et François récupérent de la gaine métallique de ventilation au local.
Je descends au fond pour voir le niveau d'eau. Une véritable source a pris naissance sur le côté de la galerie et dévale jusqu'au fond. C'est la première fois que l'on voit cela. A nouveau près de 1,50 m d'eau au fond. Le pompage s'impose.
Pendant ce temps nous terminons l'installation des rails et nous installons la rallonge de ventilation.
En fin de matinée Clément et Cie ? arrive avec le perfo pneumatique et rapidement il est mis en oeuvre. Pris par leur fureur de percer, pas moyen de les arrêter...
Le reste de l'équipe préfère remonter pour prendre le repas de midi, au soleil au début, puis sous la pluie à la fin. Nous nous retirons dans la caravane.
L'après midi nous terminons les sondages puis retour au loft pour le repas de la soirée.
Photo d'archive "Bivouac Neuvon à la Cathédrale"
le 3 septembre 2005
Pose cigarette


Photo d'archive "Bivouac Neuvon à la Cathédrale"
le 3 septembre 2005
Heureux
Dimanche matin
Repompage du fond pour pouvoir continuer à travailler. Après perçage et burinage, nous remontons durant cette journée une centaine de seaux de cailloux et d'eau....
Nous n'avons pas descendu davantage cette fois ci, mais nous avons élargi et avancé horizontalement de 70 cm dans les marnes.

Dimanche soir, sur le chemin du retour, à 50 m de la ferme, nous avons croisé une petite dizaine de sangliers qui revenaient aussi de la PDE et qui nous ont obligé à nous arrêter pour les laisser passer.


Les sondages ne nous ont rien appris d'extraordinaire... Ils nous ont juste permis de voir que la roche sous nos pieds n'est pas trop dur et permettra sans trop de problème de continuer notre désobstruction. L'utilisation d'un perfo pneumatique nous a permis de vérifier à nouveau la grande efficacité de ce matériel. Trois mètres de percés à diamètre 32 mm en 30 mn.

Merci au volontaire de ce WE pluvieux, qui n'a pas entamé notre bonne humeur.

Le prochain gros WE se fera courant décembre. La date exacte vous sera communiquée dès que possible.


JLouis
Photo d'archive "Bivouac Neuvon à la Cathédrale"
le 3 septembre 2005
Spéléologie, nourriture et technique...
Nous sommes actuellement à une profondeur d'environ 24,50 m.
Compte rendu vu par Laurent
Vendredi – J-Louis Mérelle, V. Bonnin et L. Garnier
Tous trois avons pris un jour de congé afin d’être prêts avant l’arrivée de la foreuse samedi après-midi.
La tâche est rude et les activités nombreuses. Avec la météo désastreuse de ces derniers jours, l’eau est de retour sur 1 m au fond de la cavité. Avant de procéder au pompage, nous décidons de ré-installer la gaine souple de ventilation dans le puits car cette dernière avait souffert des affres du temps et a, donc, eu besoin d’une cure de jouvence. Le petit treuil, entièrement révisé, chaussé de nouvelles poulies à roulement, est désormais habillé d’une Dynema toute neuve. La cerise sur le gâteau sera de souder une nouvelle patte d’accrochage des seaux vide sur le chariot pour que ce dernier puisse descendre le long de son rail sans s’accrocher après certaines fixations.
Après avoir jeté notre dévolu sur le pompage, nous nous sommes attaqués au nettoyage du fond de la cavité. Dès les angles de forages déterminés à plat dans le champ, nous pouvons désormais les reproduire sur la rampe. L’emplacement des vérins de support nous pose quelques problèmes d’encombrement vite résolus par quelques coups de percuteur.
L’entrée torturée de la cavité fait, elle aussi, l’objet d’un élargissement dirigé pour laisser passer les barres et le fleuret de 3m. Tous ces travaux nous mènent à la nuit tombante lorsque nous voyons arriver S. Chupin qui vient cordialement nous faire un petit coucou. Vincent en a profité pour faire ces premières armes au percuteur et ainsi débuter sa formation de désobstruction.
Archive :Le résultat des repèrages balises fait en 2004 sur fond de carte.
A l'époque nous creusions vers le nord


Samedi – V. Bonnin, J-Louis Mérelle, F. Pornet, C. Humblot, C. et J-Marc Chaput, L. Garnier
La matinée de travail débute de bonne heure car la veille nous n’avons pas réussi à terminer la rampe ni la prolongation de la gaine de ventilation. Malheureusement, nous prenons du retard car l’eau envahie une nouvelle fois le chantier sur près d’1 m. Nous sommes, aussi, contrains et forcés de revoir nos angles car la machine qui vient d’arriver avec Clément et ?????? est plus encombrante que je ne le pensais.
D’un mètre de large, nous sommes passés à 70 cm, ce qui réduit fortement l’amplitude des sondages. Ces travaux terminés, c’est le moment tant attendu de faire descendre le matériel pneumatique.
Quelques heures plus tard, les sondages directionnels sont terminés sans avoir donné les signes annonciateurs tant espérés de la proche fin des travaux. Nous savons désormais qu’il faut continuer dans la même direction sous la même pente.
Dans l’après-midi, la ventilation, rallongée de 3m et étanchéifiée de toute part, pulse l’air frais et sain, rend possible le travail poussiéreux des forages pneumatiques. Bien protégés par des masques et des protections auditives, nos deux comparses, arque-boutés derrière la bruyante machine qui projette par saccade des volutes d’une lourde brume, rendent apocalyptique la vision de cette accueillante galerie que nous connaissons biens.
Le soir venu, nous nous retrouvons, au Loft, avec nos familles (nous sommes 7 en tout) pour notre traditionnel BBQ qui ne s’achèvera pas très tard car la somme des travaux, que nous avons réalisés, nous a passablement rendu lymphatiques.
Le chariot du petit treuil


Dimanche – J-Louis Mérelle, C. Humblot, V. Bonnin, C. et J-Marc Chaput + petit Lucas, L. Garnier
Une fois de plus, nous retrouvons le fond de la cavité plein d’eau (ce qui nous fait perdre trois bons quarts d’heure). A peine sec, l’eau reprend déjà ses droits car les flots ininterrompus de la nuit traversent déjà les 20 m qui séparent la surface des premières marnes à spongières. Au-dessus de celles-ci, un ruisselet sort d’une micro-fissure de calcaire et coule sur les différents niveaux géologiques mis à jour par le consciencieux travail que J-Louis a fait la semaine précédente.
Malgré les fissures, la vasque terminale reste pleine ce qui nous permet de nettoyer l’emplacement de notre prochain forfait.
80 seaux plus tard, le treuil inférieur marque des signes de fatigue et une odeur caractéristique précise que nous allons bientôt être obligés d’installer, sur son moteur, un petit ventilateur.
Il est à noter la performance de Lucas qui, du haut de ses 4 ans, a tenu seul la télécommande du treuil supérieur.
A la fin du nettoyage, nous décidons de redescendre le matériel pneumatique pour d’ultimes actes de bravoures.
Le matériel est rangé pendant que le gros des troupes est encore là, profitant des dernières lueurs de cette dure journée.
A la tombée de la nuit, nous reprenons le chemin de nos chaumières par le champ que nous avons défoncé durant tout ce week-end particulièrement arrosé.
A notre prochain passage, nous prendrons soin de mieux répartir le matériel et les hommes afin de modérer nos allées et venues à travers le champ de Jeannot.

Laurent
Carte géologique du plateau de la Pérouse

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