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Date	Lieux	Activités
4-5-6/04/2008	La PDE - Plombières lès Dijon	Désobstruction

Image d'archive 11/7/2004 - Monique - La PDE est à -3 m. Vendredi 4 Avril. Matin Présents : Robert Fourneaux, Jean-Louis Mérelle, Rémy Pataille Nous voici à nouveau sur le site dès les 9 h du matin avec, pour débuter, le maintenant traditionnel café croissant apporté par Robert. Ensuite, un rapide petit tour au fond de la PDE nous confirme l'utilisation de la pompe pour enlever environ 40 cm d'eau. Malheureusement, le tuyau usé par des frottements, présente plusieurs fuites qu'il nous faut réparer. Le pompage terminé c'est au tour de l'installation des treuils suivi du nettoyage du fond et du début du burinage et de la remontée de seaux. Pendant ce travail pas toujours facile à cause de la boue accumulée, Robert glisse sur une marche et chute sur son avant bras heureusement sans trop de gravité. Il préfère remonter en surface bien secoué par cet accident. Ce premier accident aussi grave nous rappelle que la vigilance et de rigueur dans ce milieu hostile. Après Midi. Laurent Garnier arrive. Robert nous quitte. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement et Laurent le remplace. Laurent arrive donc sur le coup des 12h30 (juste à l’heure du repas) pour écouter attentivement les péripéties du matin. Après le burinage intensif du matin, nous décidons donc de reprendre les forages. Nous ne sommes pas au bout de nos peines. Après deux tentatives, les résultats ne sont pas à la hauteur de l’énergie dépensée. Nous ne réussissons qu’à rayer le rocher. Cette journée se termine par une grosse déception et un découragement profond. Image d'archive 25/7/2004 - Patoche du CAF et Gérard de la Pérouse. Image d'archive 30/7/2005 - Le Président ne se repose pas, il réfléchit... Samedi 4 avril. Présents : Patrick Maitrejean, Benjamin, Jean-Louis Mérelle, Laurent Garnier, Patrick Bolard, Simon Claerbout, Simon Chupin, François Brassaud, Thierry Daloz, Clément et JMarc Chaput. La nuit porte conseil et nous sommes de nouveau plein de courage. Pendant que nos filmographes immortalisent les événements du jour, chacun y va de sa technique, tout au long de la journée. Malgré cette débauche d’énergie, nous ne remonterons que 30 seaux pour les 2 jours, ce qui représente le volume d’une petite remorque. Ce petit tas de gravas ira boucher les trous du chemin d’accès à la ferme de la Pérouse. Malheureusement, il en faudrait au moins dix fois plus pour niveler correctement le lieu. Ce sera pour une prochaine fois... Dimanche5 avril Présents : Patrick Maitrejean, JLouis Mérelle, Laurent Garnier, Simon Claerbout, François Brassaud, Régis Roussey, Simon Chupin. En cette matinée, nous nous sommes usé au burineur pour une remorque supplémentaire. Cela aurait pu être certainement le pire WE de découragement que nous ayons eu depuis le début des travaux jusqu'à ce qu'un heureux dénouement arrive en fin de journée….. En effet l’après midi se présente sous un jour nouveau. Lors des forages des jours précédents, nous avions constaté avec surprise que les 10 derniers centimètres de mèche descendaient particulièrement rapidement. Cette observation nous donne rapidement du cœur à l’ouvrage et c’est avec acharnement que nous perçons les 50 derniers centimètres de roche dure pour nous arrêter en soirée sur cette fameuse couche tendre jaunâtre et fossilifère. Pendant ce temps Régis arrive, bien handicapé par son dos douloureux. Il tient à nous montrer les dernières pièces fabriqués avec soin pour le percuteur à commande à distance. Ensuite c’est l’heure des démonstrations qui sont bien plus visuelles et radicales que notre travail au fond du trou. Malgré le découragement et le peu de volume déblayé, et grâce à notre équipe présente, nous avons très sérieusement approfondi la cavité de 75 centimètres. La PDE passe désormais la barre des 22,50 mètres. Image d'archive 3/9/2005 - PC radio TPS avec le fond. La prochaine séance au mois de mai sera consacrée dans un premier temps à l’élargissement, ce qui nous procurera la joie de remonter bien plus de volume que les deux dernières séances. Ensuite, nous pourrons nous attaquer à cette couche tendre qui mesure entre 60 et 80 centimètres. Avec le printemps, c’est une nouvelle saison qui se présente , car nous allons pouvoir reprendre nos habitudes de la veillée du samedi soir autour du feu et pour certains d’entre nous ce sera quelques nouvelles nuits à la belle étoile. Merci à tout les participants à ce WE. Dernières nouvelles de Robert: rien de cassé. Son bras se porte mieux mais est encore douloureux Nous sommes actuellement à une profondeur de 22,50 m. Nous sommes à 1,50 m des Digonnelles (Estimation) Laurent et Jean-Louis Bilan de l'année écoulée et un peu de géologie (De mai 2007 à avril 2008) Depuis 2 ans à la même époque nous faisons un petit bilan. En mai 2007 nous sommes arrivés sur les marnes à spongières et rapidement au dessus de la pierre de Corton. Le repérage de ce niveau a pu se faire grâce à l'aide apportée par Chritophe Durlet, professeur en géologie à la FAC. Cette roche de Corton, extrèmement dure, nous a considérablement ralenti dans notre travail. De 2006 à 2007 nous sommes descendus de 6 m, mais de 2007 à 2008, seulement de 3,5 m. Nous avons usé et cassé du matériel pour arriver à avancer, sans compter la fatigue de nos équipes et de nous même. Photo prise dans une ancienne carrière à 500 m au sud le la PDE. Ce week end nous sommes arrivés dans une zone plus tendre. Cette zone, je l'avais repéré l'an dernier dans une carrière toute proche. Elle n'existe pas ou peu visible à Talant, mais elle existe sur le plateau de la Pérouse. Prochainement nous essayerons de faire encore un appel à l'aide à Christophe pour nous l'identifier. Elle se situe environ 1 m au dessus des digonelles et doit faire environ 30 à 60 cm d'épaisseur. Elle devrait nous permettre d'avancer et de descendre un peu plus vite. Photo prise dans une ancienne carrière à 500 m au sud le la PDE.

Photo prise dans une ancienne carrière à Talant.

Cette photo a été prise dans une ancienne carrière à Talant à côté d'un court de tennis dans la combe Valton. On y voit les marnes à spongiaires et les marnes à digonelles. Nous sommes actuellement à 3,50 m sous les marnes à spongiaires. Vous remarquerez que l'on ne voit pas les marnes que nous venons d'atteindre. Elles sont soit inexistante soit à une hauteur différente. Ce sont peut être celle juste un peu plus haut .... Les couches géologiques varient quelques peu d'un endroit à l'autre...

Ce n'est pas le profil de la galerie. C'est un graphique représentant la profondeur atteinte à une date donnée. Par exemple en janvier 2007 nous étions à environ -17,5 m. La ligne rouge représente la moyenne.

Et cette année ? Même si nous prenons encore un peu de retard, nous devrions arriver dans les marnes à Digonnelles vers les -24 m durant l'été. Ensuite nous poursuiverons horizontalement pour rejoindre la verticale de la cheminée. Et en chemin ? qui c'est ? nous aurons peut être une bonne surprise.... De toute façon rien n'entamera notre détemination... Jlouis et Laurent

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