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21-22-23/9/2007 La PDE - Plombières lès Dijon Désobstruction
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Image d'archive d'un essai du fleuret
En fait l’aventure débuta en début de semaine. Mais en cherchant dans les archives, elle commença le 11 février 2006. Je pense que nous n’étions pas encore prêts et il nous manquait du matériel plus performant. Après l’expérience des dernières séances, il ne nous restait qu’à modifier le grand fleuret de Rémy Pataille pour pouvoir percer à l’honnête profondeur de 2,40 m
Ensuite il fallait modifier la rampe de forage car le premier modèle n'était pas très performant et tenir le matériel pendant des heures était tout simplement impensable.
Après toutes ces idées longuement mûries n’attendaient plus qu’à être mises à exécution. Nous nous sommes donc retrouvés jeudi soir avec Jean Louis à la PDE ou gouffre de la Pérouse pour installer une partie du matériel et coordonner les actions qui se dérouleront durant cette fin de semaine.
Le lendemain matin ver 9h30 je me retrouve seul pour terminer l’installation.
A 11h30 c’est chose faite je décide donc de me restaurer pour ensuite descendre buriner ce qu’il reste à faire tomber de la dernière séance.
Au bas du puits, les 40 seaux pleins sont impeccablement empilés.
« Je tiens à souligner l’abnégation et le courage de Jean-Louis qui a fait ce travail seul. C'est-à-dire : les remplir, les treuiller, et les empiler. Ce qui correspond à 40 aller et retour du front de taille au bas du puits ou une ascension de 300 m dans de drôles de conditions. »


Pendant 2 heures je bataille avec la roche friable pour nous dégager une zone de travail acceptable pour le lendemain.
Il est 14h30 lorsque je revois le jour. Yves, mon Beau Père m’attend depuis peu de temps.
Je l’ai embauché car nous n’avons pas trouvé de renfort.
Après une visite guidée du lieu de nos exploits, nous prenons nos postes pour remonter les seaux de J-Louis.
Comme nous ne sommes que 2, nous nous organisons de façon à faire le minimum d’aller et retour.
La corde déroulée entièrement, j’accroche le premier seau a un bloqueur, et le deuxième au crochet, ce stratagème me permet de ne descendre et de remonter le puits qu’une fois sur deux. Avec 5 m de cordes en plus, c’était 3 seaux mais on ne peut pas tout avoir, car la corde a été coupée un certain nombre de fois sur une usure accélérée dûe au frottement sur la roche.
Les seaux sont donc sortis et emmenés à la brouette dans le bois. Sur le coup des 18 h Jean-Louis nous rejoint avec le matériel qu’il vient de louer. Compresseur, foreuse, fleuret de 1 m.
Nous décidons d’en rester là pour ce soir, afin de prendre des forces pour le reste du week end.


Samedi matin
Les troupes arrivent en s’échelonnant tout au long de la matinée.
Pendant l’ajustement en extérieur de la rampe de sondage, l’équipe s’affaire pour que la remontée du tas de gravas que j’ai fait la veille remonte le plus fluidement possible.
En début d’AM c’est chose faite.
Pas moins de 9 personnes et 4 clubs de Côte d’Or ont participé à cette matinée :
Thierry, Régis, Vincent, « notre dernière recrue par l’intermédiaire du site du CDS », François, Robert, J-Louis, Laurent, J-Marc, Benj.


Samedi après midi:
Nous voila donc de nouveau sur le pied de guerre avec en renfort nos amis Belges qui rentrent de vacances.
Après le montage de la rampe nous commençons les premiers sondages.
Le premier trou est percé correctement en un rien de temps, mais les deux suivants sont beaucoup plus laborieux. Il nous faudra en moyenne 1h30 par trou.
C’est trop long !!!
Après mûres réflexions, nous décidons de démonter la foreuse et de la gorger d’huile.
La bête dégouline de partout !!! Elle a du mal à redémarrer mais quelques secondes plus tard, c’est le nirvana !!
En moins de 30 mn, le fleuret de 2,40 m disparaît entièrement dans la roche.
Nous avons tardé, tâtonné, mais nous y sommes enfin arrivés.
Nous savons faire un sondage de 2,40 m.

Il se fait tard et le temps n’est pas au rendez-vous. Nous décidons donc de retourner dans nos chaumières.
Il y fait moins froid qu’à la Pérouse.


Dimanche matin :
Nous descendons avec Robert pour réinstaller la rampe un peu plus bas. Cette rampe permet de poser la foreuse et de guider le fleuret pour ne pas forcer, ni dévier, de la trajectoire initiale tout au long du percement.
Nous faisons cette manipulation chaque fois que nous démarrons un nouveau trou suivant un plan bien précis.
Nous sommes en permanence 4 ou 5 à trépigner derrière la machine pour surveiller les vérins qui se desserrent à cause des vibrations, et surtout prendre les commandes à tour de rôle.
La ventilation marche en permanence et à pleine puissance.
Ce qui ne nous empêche pas d’être bien protégés par nos casques contre le bruit, nos bouchons d’oreilles, nos masques à poussière et nos lunettes de sécurité.
4h plus tard, les 4 derniers trous sont terminés et l’installation démontée avant de nous restaurer.

A 16h nous attaquons le burinage mais la surface est encore bien dure ce n’est qu’une dizaine des seaux que nous stockerons au bas du puits.

Un peu déçu, nous remontons vers 18h pour remballer la totalité du matériel.
C’est vers 19h30 que nous quittons les lieux un peu déçus de ne pas avoir encore percé dans une fissure ou dans la cheminée.
Ont participé à ce Dimanche:
Vincent, J-Louis, Laurent, François, Robert, Benj, Jo, Flo, Anaïs, Clément, Monique, Claude,Maryse, Thierry...


Bilan de ce WE.
Nous avons dépensé beaucoup de temps et d’énergie pour mettre au point cette séance mais comme toutes nouveautés il faut se donner un peu pour que ça réussisse.
Maintenant, nous savons faire un trou en 35 mn pour 2,40 m.
Nous pouvons faire mieux dès à présent 3, 4, 5, 6 et pourquoi pas 10m.
L’habitude les connaissances de tous en désobstruction et l’esprit de groupes commencent sérieusement à faire ses preuves car toutes les personnes présentes ont rempli un échantillonnage de tâches aussi diverses que possible, du remplissage des seaux en passant par le montage de toute l’installation, de l’intermédiaire au treuilleur inférieur ou supérieur sans aucun contre temps ni souci de formation.
Pour le reste, la prochaine séance nous dira quel est le degré de réussite de notre travail.

Je suis sûr nous avons fait un grand pas dans la désobstruction de la PDE.

Laurent Garnier

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