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15-16-17/6/2007 La PDE - Plombières lès Dijon Désobstruction -
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Voici en avant première,
une photo satellite du site de la PDE récemment mis à jour sur le site de Maps Google.
Voici le lien qui vous permettra de le visualiser directement.
Jeannot a même eu la chance d'être photographié le jour même où le satellite a pris cette photo !...
Selon toute vraisemblance, cette photo a été prise en 2006.

Auteur Maps Google


Remise en place des charbons du moteur
Une semaine pluvieuse, ne nous a pas empêché de nous rendre sur notre site favori de désobstruction.
Malgré l’humidité, et bien sur le ruissellement constant, nous n’avons pas cédé au découragement.
Ce vendredi, pour l’installation du matériel et le début des travaux, pas moins de 4 clubs de côte d’or sont représentés. Le CEA, le SSDB, le CAF et Les Rhinos.
Après un pompage fastidieux de plus de 3 mètres d’eau, nous préparons du grain à moudre pour l’équipe du samedi matin.
Samedi Matin.
Là aussi, le CAF, les Chantalistes, et les Rhinos sont présents.
Malheureusement, c’est le début des pannes mécaniques. Le petit treuil de fond de trou montre vite des faiblesses et finit même par sentir très fort le brûler.
Qu’à cela ne tienne, les 40 seaux sont acheminés manuellement et entassés au pied du puits.


L’après-midi du renfort avec le SSDB en plus.
Grâce à toutes ces présences c’est une véritable fourmilière humaine qui s’organise autour, et dans la cavité. Pendant que les uns dressent le barnum pour le traditionnel BBQ du soir, les autres s'occupent à pallier aux diverses pannes du treuil de surface.
Démonté à plusieurs reprises, le moteur électrique n'est pas loin de rendre l’âme lui aussi. C'est en tirant sur la corde que nous soulageons le treuil et que nous arrivons à remonter encore quelques seaux du fond de la cavité.
Le soir, avant le repas qui sera une fois de plus arrosé par une pluie d’orage et quelques breuvages maléfiques, nous perçons laborieusement encore quelques trous.
La roche est particulièrement dure car il ne nous faut pas moins de 25 mn pour descendre de 60 cm.
La particularité de cette séance, mis à part les pannes de treuil, est de passer l’aspirateur sur la surface à perforer pour éviter que les trous ne se remplissent d’eau et perturbe le bon déroulement des opérations.
L’opération de ce samedi se termine tardivement derrière le traditionnel BBQ qui nous récompense de nos efforts et nous fait oublier un instant la déception du matériel, mis à rude épreuve, qui a rendu l’âme.
Peu importe. La nuit porte conseille...
La désob se fait à l'aspirateur !


En ce dimanche matin à 6h30 et avant le petit déjeuner, c’est de nouveau l’effervescence et les neurones sont en action. Après une nuit de repos nous comprenons enfin pourquoi le moteur du treuil ne fonctionnait plus. Après un réalignement énergique de l'ensemble rotor/stator il ne nous embétera plus jusqu'à la fin de cette journée.

C'est avec une équipe réduite que nous finissons de remonter les seaux de la base du puits. Quelques coups de burineurs nous permet de nettoyer correctement le fond. La prochaine séance sera consacrée en priorité à l’aménagement d’une nouvelle portion de rail et de ventilation.
L'après midi, faute de combattant, à 14h la séance est terminée et nous pouvons enfin nous attabler avant de démonter le chantier.
A18h le matériel est déposé et rangé à la Toison d'Or dans le local du SSDB.
Nous constatons par la même occasion que l’électricité a été achevé ce qui nous permet de tirer des plans sur les prochains travaux que nous allons réaliser en ces lieux.


Toutes les personnes ci-dessous ont participé activement à la réussite de cette expédition.
Robert Fourneaux, Mathieu, Arnaud Bartet (Nono), Pierre Martinel venu spécialement de Chambéry,
Laurent Garnier (Lolo), Thierry Daloz, José Sanchez, Henry Sanchez, Franck Dincher, Régis Roussey, Patrick Bolard (Bobolle), Simon Claerbout (Karibou), Patrick Sologny (Soso), Annick, Bruno Gervais, Bruno Bernard (Nono), Patrick Maitrejean (Patoche), Annema , Ophélie Maitrejean, Fabrice Couhier, Alex, Clément, Anne sophie, Gérard feurtet, Florence, Maryse,François Beaucaire,Manu, Monique Mérelle, Jean-Louis Mérelle.

Milles excuses pour ceux que j’aurai oublié et qui ne se seraient pas inscrit sur le tableau de présence.

L'équipe désobstruction

Laurent et JLouis

Notre devise "Toujours plus loin, toujours plus bas ..."


Nous sommes actuellement à une profondeur de -19,40 m


Séance de géologie à la PDE avec Christophe Durlet.


Cette séance de Géologie a été organisée afin de mieux comprendre la géologie locale et surtout de savoir ce qui nous attend dans les prochains mètres avant d’atteindre la cheminée de la cathédrale.

Nous profitons d'une disponibilité de Christophe pour convenir d'un rendez-vous à la PDE le jeudi 7 juin à 18h30. Le temps incertain a bien failli nous faire reporter ultérieurement ce cours magistral.

Pendant le traditionnel pompage du fond de trou, Christophe descend tranquillement en faisant divers prélèvements pour se situer plus précisément.
Arrivé au niveau des premières marnes, nous avons droit à un cours détaillé sur leurs formations et leurs colorations, sans tout de même trouver exactement où nous sommes.


Le pompage terminé, c’est le moment d’échantillonner la partie tendre juste au-dessus de la dalle où nous nous sommes arrêtés la dernière fois.
Muni de son marteau et de sa loupe, pour Christophe c’est une révélation ! Il sait exactement où nous sommes. Cette couche géologique, bien connu dans la région, n'existe que dans un rayon de 10 à 20 km. Elle fait environ 1 mètre d'épaisseur. Ce sont les marnes à spongiaires qui sont juste au-dessus du Grenu supérieur.
Le socle sur lequel nous sommes, (Grenu supérieur) est durci et perforé, c’est la pierre de corton.

Nous sommes donc ressortis de la cavité particulièrement satisfait car nous avons traversé plus de couches que nous ne le pensions.
Après avoir plié le matériel, Christophe nous propose de nous rendre sur un front de taille derrière un manège de Bonvaux du centre équestre le Plombières.
Cette coupe nous montre ce que nous devons découvrir. C’est une succession de bancs calcaires dur et de marnes tendres sur quelques mètres au-dessus du Comblanchien.
La visite suivante se fera dans les carrières de Talant où nous visionnerons en taille presque réelle ce qui est sous nos pieds au fond de la PDE. (Voir coupe géol.)


Fort des explications et des observations sur le terrain, reprenons maintenant ce que nous avons traversé et ce qu'il nous reste à traverser (voir coupe géologique).

La géologie au niveau de la PDE s’exprime ainsi:
De haut en bas.
- L’Oolite ferrugineuse a été rabotée entièrement ainsi qu’une partie de la Pierre de Ladoix ou callovien inférieur.
- L’entrée de la PDE se développe en faveur d’une faille dans le callovien inférieur.
- Le bas du puit est sur un joint de stratification bien marqué.
- La galerie du rail s’arrête dans les premières marnes.
- La galerie technique bute désormais sur le grenu supérieur.
- La galerie technique se termine dans les marnes à spongières.
Nous avons sous nos pieds la pierre de Corton sur une hauteur d'environ 15 m à 18 m.
Dont environ :
- 5 mètres de grenu supérieur que nous devrons traverser.
- Suivi des marnes à Digonnelle qui font entre 0 et 3 m. C'est là que nous devrions rencontrer le dessus de la cheminée...
- Puis du grenu inférieur pendant environ 10 m.
Et ensuite nous serons sur le toit du comblanchien. Et certainement dans la cheminée que nous aurons trouvé depuis un bon moment.
Réalisation de ce dessin par Laurent Garnier et de son fils Clément.


D’après les prélèvements qui ont été fait sur les parois au pied de la cathédrale, la cheminée se développe dans le comblanchien. Mais lequel ?
La formation fait pas moins de 60 m et il y a plusieurs niveaux. Pour déterminer la bonne altitude de la cheminée, il faudra effectuer des comparaisons avec les échantillons qui reviendront lors de la prochaine expédition.

Cette séance de géologie terminée, nous rentrerons comblés de savoir que la PDE et la cheminée de cathédrale ne sont pas si éloignées que nous le pensions.
L'équipe désobstruction.

Laurent et JLouis

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