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23-24-25/3/2007 La PDE - Plombières lès Dijon Désobstruction
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47 présents actifs ou de passages sur ces 3 jours : Laurent Garnier, Jean-Louis Mérelle, Bruno Bernard (Nono), Robert Fourneaux, Patrick Bolard (Bobol), Valérie Fiers et Didier, Bruno Gervais, Gérard et Anne-Marie Feurtet, Didier Lefebvre, Arnault Bartet, Simon Claerbout (Karibou),Jacques Michel (Benjamin), Claude Humblot, Franck Dincher, Franck Barochi, François Brassaud (Doc), François Beaucaire , Patrick Sologny Simon Chupin (Simon l'autre),Henri Sanchez, David Ebrard, Robert Rorato, Régis Roussey Fabrice Couhier , Olivier Monnot, Jean-Pierre et Michelle Thiry, ...

Premier gros chantier de l’année 2007 à la PDE.
Pas moins de 47 personnes sont passées sur le site pendant ces 3 jours.


Comme prévu dans le message d’invitation et grâce à votre implication à tous, les travaux se sont déroulés sans contre temps majeur, malgré les conditions climatiques et la casse de matériels.
Heureusement pour nous, comme il n’y a pas trop plu, les infiltrations ne sont pas descendues dans le puit.


Vendredi Matin :
Jean-Louis,(Nono) et Robert préparent une partie du chantier.
Ils effectuent le pompage des quelques mètres cubes d’eau qui s’accumulent dans les marnes à Marcou que nous traversons depuis plus de 3 mètres.
Vendredi Après midi :
Jean-Louis, Nono, Bobol, Valérie et Didier, Bruno G, Bob, Laurent et Gérard. Pendant qu’une équipe de surface gérée par le Maître des Barnums organise le confort du WE, l’équipe du fond prépare le travail du lendemain en rehaussant par deux fois le plafond du fond de la cavité pour continuer à avancer aussi bien en horizontal qu’en vertical.
Ce travail sera terminé vers 19h après un léger coup de burineur.
Nono restera en solitaire toute la nuit...


Samedi matin 8h30 :
Arnaud, Gérard, Simon, Benj, Nono, Jean-Louis, Laurent, Bobol, Claude, Franck D, Franck B, Soso, Patoch, Ophélie, Robert F, Henry, Doc, Bruno G.
Après un petit café pris à l’abri du vent sous le barnum, les équipes se forment pour remonter dans la matinée les 80 seaux que nous avons fait tomber la veille.
Les premiers incidents arrivent avec le vent, la pluie et la neige. Le petit groupe électrogène rend l’âme. (2KW à gaz). Heureusement que celui du CDS marche à merveille. Notre sauveur, en la personne d’Arnaud, arrive avec celui du CAF qui avait été demandé au cas où !!!! Malheureusement celui-ci aussi refuse de fonctionner correctement malgré nos multiples interventions. Bruno G réglera la situation critique du WE en nous en prêtant généreusement un autre plus puissant.
A midi la quasi-totalité des gravas est remontée grâce au nombre de personnes survoltées au fond du trou car le treuil de la galerie technique montre vite ses faiblesses autant en puissance, solidité et rapidité. L’appareil est bien pensé mais il mérite encore quelques modifications.
Un dernier pompage est fait pour préparer la suite de la journée.


Samedi Après midi :
Bob, le photographe,et David nous rejoignent.
Avancer en horizontal est le but de cet après midi.
Le gros coup après manger est suivi d’un burinage intensif et de la litanie des seaux qui remontent à la surface au rythme d’un toutes les 2 mn, malgré les problèmes successifs du treuil inférieur.
En fin de journée, nous terminons comme toujours en préparant le chantier pour le lendemain.
Le bilan: 125 seaux de remontés, ce qui représente un poids d'environ 3 tonnes.
Le soir venu, le barbecue plein de braise, les quelques femmes courageuses (Christelle, Annema, Maryse, Joëlle, Monique et Annick) et nos amis belges (Jean-Pierre et Michelle Thiry) venus nous rejoindre réchauffent l’atmosphère humide et ventée.
Personne ne s’éternise. A 23h30 tout le monde est parti. Laurent et Nono gardent le chantier par une longue nuit froide et humide.




Dimanche Matin :
Lydia nous rejoint ainsi que Fabrice, Régis, Robert R, François B, Simon l’autre, Annabelle et ses 2 monstres, Olivier et sa famille, Bruno G et la sienne.
La météo semble s’améliorer malgré le vent.
A 9h30 de la nouvelle heure, péniblement, nous nous mettons en route après le petit déjeuner.
C’est reparti, les 2 groupes sont en route, seaux, burineur, treuil, brouette. A 12h le chantier du fond est net, prêt à être ré-investit par les foreurs.
Pendant le déjeuner, nous décidons du déroulement de l’après midi et surtout de l’heure à laquelle nous feront place nette sur le chantier : Ce sera 18h !!!!.


Dimanche après midi :
Le repas terminé, une équipe est chargée de démonter le Barnum et de ranger les abords.
- 13h30 le burineur reprend du service. Les seaux se remplissent vite et s’entassent au fond du trou car les marnes sont très tendres sur une trentaine de centimètres et les treuils ne suivent pas.
La poussière et le nombre de mineurs nous font désormais démarrer obligatoirement la grosse ventilation pendant 30 secondes toutes les 10 minutes.
Toujours au rythme d’un seau toutes les 2 mn, nous travaillons ainsi jusqu’à 16h30. Il était temps, car le burineur montrait des signes de fatigue.( certainement un fil trop malmené).
Ce délai nous permet de nettoyer proprement le front de taille pour le pompage de la prochaine expédition.
Nous remontons le matériel fragile. Lorsque nous ressortons le camp est en effervescence, et tout ce qui pouvait l’être, est remballé.
- 18h. La totalité du matériel est dans les autos. Contrat rempli !
- 18h30. Il n’y a plus personne sur le chantier.
Merci à tous pour votre implication et votre dévouement.

L’équipe organisatrice.


Pour le bilan négatif :
- 2 groupes électrogènes HS.
- Un treuil à rectifier sérieusement. (C’était ses premiers essais grandeur nature sur 2 jours intensifs.)
- Un perforateur à réviser.
- Prises et rallonges qui traînent encore dans la boue.

Bilan positif :
Votre présence à tous a assuré le bon fonctionnement du chantier. 9 personnes ont travaillé de concert pour qu’un seau partant du fond, voit le soleil en 2 mn) Nous avions prévu que cela se ferait en 5 mn... Les aménagements qui ont été fait depuis le début de l’année, se sont révélés d’une efficacité redoutable.
- Treuil et chariot sur rail.
- Gaines de ventilation installées en parallèle au rail de plafond.
- Coffrets électriques avec disjoncteur.
- Chemin de câbles et air comprimée en fixe.
- ...

Tous ces progrès nous ont permis de remonter pas moins de 120 à 130 seaux par jour ce qui représente environ un poids d'environ 5 tonnes puisque nous remplissions les seaux à moitié à cause de la faiblesse du petit treuil.
Le rythme de travail est bien rodé et la pénibilité a diminué considérablement.

Un grand merci à tous pour la réussite de cette première grosse désobstruction de l’année 2007.

PS : N’oublions pas les prochaines dates qui seront les 4, 5 et 6 mai 2007.


Nous sommes actuellement à une profondeur de -18 m


Dernière minute !

A la lecture de ce compte-rendu et concernant nos difficultés de groupe électrogène, Laurent Barbier, ancien spéléo, nous apporte un groupe 6kw qu'il met à notre disposition pour une durée indéterminée.
P. Bolard va s'occuper de le mettre en état de bon fonctionnement, B.Bernard assurera le transport Dijon/Beaune/Dijon. Un grand merci à Laurent Barbier pour cette aide spontanée et précieuse que nous allons utiliser dès la prochaine séance des 4, 5 et 6 mai prochain, à laquelle J.Louis Mérelle demande que nous nous inscrivions rapidement.


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