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Date
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Activités
11&12/03/2006 Bourg St Andéol Rassemblement secours et sécurité en spéléo-plongée
 

La préparation à ce déplacement entamée depuis plusieurs semaines est montée en puissance par la révision de l’ensemble des détendeurs civières et plongeurs secouristes par F.BEAUCAIRE. La révision de l’ensemble du matériel le samedi 4 mars par Benjamin, Claude, François, Simon, les achats et préparatifs de dernière minute (gonflage) tout au long de la semaine et le vendredi après midi où la totalité du matériel a été chargée dans trois remorques.



A 20 heures une équipe de 13 personnes et trois véhicules avec chacun une remorque bien chargée quitte DIJON.
EQUIPE :
Jacques et Joelle MICHEL, Jean-Marc et Clément CHAPUT, Claude et Nicolas HUMBLOT, Simon CLAERBOUT, François BEAUCAIRE, Eric CONSTANTIN, Régis ROUSSEY, Jean-Louis MERELLE, François BRASSAUD et Patrick BOLARD.

VEHICULES :
4x4 E.CONSTANTIN + remorque SSF – 4X4 J.MICHEL + remorque A. BARTET (mise à disposition gracieusement) – MINI-BUS J.M.CHAPUT + remorque personnelle.
Repas rapide à MACON. Arrivée à BSA à 01 heure et dépôt des remorques sur le site avant de rejoindre le gîte.
Samedi arrivée et inscription à 9 heures. Peu de participants sont arrivés.



Notre première mission sera de placer la balise de positionnement dans la cloche située à 80 mètres de l’entrée et de la localiser en surface. Jean-Marc et Simon effectueront ensemble une plongée au cours de laquelle ils achemineront la balise et la positionneront après avoir posé un spit dans la cloche. Après leur retour, Jean-Louis sera chargé de la localiser. Un premier repérage sera immédiatement fait et permettra de localiser la verticale de la balise à l’intérieur d’une propriété où il aura pu pénétrer avec l’aimable autorisation de son propriétaire. Un second repérage de démonstration sera fait dans l’après midi juste avant l’enlèvement de la balise. Il sera accompagné cette fois ci d’une dizaine de personnes. Malheureusement le propriétaire était parti et nous n’avons pas pu terminer ce repérage. Néanmoins il aura pu expliquer en détail le mode opératoire de cette localisation.

Si quelques participants sont arrivés leur nombre reste peu élevé et la participation bien moindre que l’année dernière (47). Le support défini pour ce rassemblement en forme d’exercice secours en plongée est l’équipement des deux goules en cablette et le nettoyage d’une partie des siphons des vieux fils d’ariane inutiles et gênants.

Les participants se partagent entre les deux résurgences et s’affairent à préparer leur plongée.

Jean-Pierre BAUDU très occupé par l’organisation n’est pas ou peu disponible et E.ZIPPER participe à la réunion du Comité Directeur de la Fédé à LYON (aurait-il encore trouvé une excuse pour ne pas se retrouver dans la civière ?... c’est une blague !). Il n’arrivera sur le site que le soir vers 19 heures.

C’est donc devant quelques personnes seulement (il est parfois préférable de ne pas savoir compter…) qu’on lieu les présentations de civières. En ce qui concerne la dijonnaise, présentée vers 12 heures 15, et après rappel des troupes par les organisateurs, 5 ou 6 personnes seulement, parmi lesquelles Fred MARTIN (TRSP) le plus intéressé et quelques plongeurs qui viennent de présenter la civière dite ‘LIGHT’, assistent à notre travail.

Nous faisons donc le constat que paradoxalement pour ce type d’évènement nous sommes plus nombreux que l’assistance.



En début d’après .midi après un sandwich avalé sur place, c’est l’heure de la plongée pour la civière ‘LIGHT’ puis vient notre tour. C’est toujours devant un nombre restreint de participants que nous préparons notre plongée ; nous décidons donc d’alléger notre démonstration en n’utilisant ni le PROPAC ni les masques AGA pour les plongeurs qui accompagnent la civière. Jean-Louis immerge néanmoins la com. Surface dans la vasque et notre ‘victime’ en la personne d’un plongeur du Club local peut faire part de ses sensations en temps réel. Cet ainsi qu’il put parler à sa mère restée en surface qui fut très enthousiaste de l’entendre aussi clairement. En effet la communication resta de bonne qualité pendant quasiment toute la plongée de la victime.

Sous l’eau la civière est manipulée par : Simon et Eric à la traction, François et Patrick à gauche et à droite de la civière et Jean-Marc au pied. Plongée à -6 mètres sur une distance de 40 mètres  sans aucun problème. A sa sortie notre ‘victime’ jugera son transport confortable, pas angoissant et avec une relative bonne visibilité par rapport à sa position.

C’est Clément qui est volontaire pour retourner chercher la balise et il plonge avec Patrick jusqu’à la première étroiture avant de récupérer la balise au retour. Il nous prouve une nouvelle fois qu’il est volontaire et capable d’assurer une mission en plongée.

Benjamin et Claude ont effectué deux plongées avec la caméra, images qui viendront s’ajouter à quelques prises de vue faites en extérieur.



La présentation de l’ ASV prévue (par les organisateurs) en fin de journée n’a pas eu lieu à notre grand regret.

Le débriefing réalisé à 18h30 n’en était en fait pas un, nous nous contenterons donc d’un discours de Jean Pierre Baudu, l’heure ne semble pas être aux critiques ou aux échanges, l’intérêt des participants apparaît plus lié à leur plongée dans ces résurgences (certes plutôt agréables) que porté par la dynamique d’assistance à un plongeur en difficulté…

Pas de questions.

La mission balise n’a même pas été évoquée.

Après un repas pris dans le calme, nous assistons à une projection de montages pwpt présentant le SSF et la vision de jpb du secours en plongée, une nouvelle fois nous ne pouvons que regretter le manque d’échange à leur issue…

Enfin, pour finir la soirée, un film réalisé lors de l’exercice civière light à Rochas est projeté, il est tellement rare d’avoir des images montrant la mise en situation de cette logistique importante qu’on aurait pu s’attendre à des rebonds de la part des uns ou des autres dans un réel débat contradictoire…mais une fois de plus…non.

 

A l’issue de cette journée nous sommes fortement déçus d’avoir déplacé et déployé tant de personnel et de moyens comparés au peu d’intérêt accordé.

Certes, ce type de rassemblement ne peut être un espace de conception ou d’élaboration de stratégie collective, mais un tel déploiement de matériel et la présence parmi les participants de plongeurs aux compétences et aux origines tellement variées nous laissaient espérer (et ne nous trompons pas, là se situait notre principale motivation) de véritables échanges d’expérience…

Les sommes engagées, 100 euros par personne environ nous auraient permis de faire l’acquisition de matériel pour les différentes évolutions que nous envisageons. Nous aurions effectivement souhaité et apprécié une participation financière même modeste du SSF.

De ce fait nous n’entrevoyons pas une nouvelle participation, dans les mêmes conditions si ce rassemblement est renouvelé en 2007.

C’est dans cet esprit que nous envisageons de faire plonger le dimanche matin Jean-Louis, François (le Doc) et Régis afin qu’ils profitent un petit peu de leur déplacement et qu’il en garde un souvenir positif.

Cette plongée a lieu sous la conduite de François Beaucaire, Simon et Eric avec la participation de Clément.

Nous quittons BSA à 12 heures alors que quelques plongeurs se préparent à nouveau à poser de la cablette mais sans qu’aucune opération liée au secours en plongée ne soit prévue.

Enfin, en guise de conclusion, nous avons comme à l’habitude organiser une réunion et un debriefing de notre plongée qui se sont tenus au cours du déjeuner. Des idées nouvelles ont été avancées concernant l’équipement des plongeurs avec le masque AGA, l’équilibrage de la civière et le transport au sec de divers matériels post-siphon. Des essais seront prochainement réalisés. Régis est en charge des modifications de l’équipement des plongeurs, Jean-Marc travaille sur l’équilibrage de la civière et Patrick sur le transport au sec post-siphon.

L’équipe du CEPACA

 

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